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Devant la mairie, devant l'église, relègué au cimetière, parfois réduit à une simple plaque dans l'église il est tellement gravé dans notre regard que l'on ne sait plus immédiatement où il se trouve. Le monument aux morts. Essentiellement les morts de la Grande Guerre, auxquels on a rajouté les victimes de la Seconde Guerre et celles des guerres accessoires, Indochine, Algérie...
La guerre de 70 nous vaut aussi quelques monuments sur nos places.

Tous les monuments aux morts de la Loire photographiés, environ 350 édifices dans le domaine public et 200 dans les églises.

Pour faciliter les recherches je propose plusieurs classements :

Classement géographique : sur les cartes choisir l'arrondissement puis le canton et enfin la commune d'implantation du monument aux morts.

Classement alphabétique : La liste alphabétique des communes permet de trouver rapidement l'arrondissement et le canton pour pouvoir utiliser la recherche précédente.

Après ces recherches la touche retour arrière du navigateur permet de revenir à ces classement.

Classement par type : huit catégories de monuments

Grands monuments : par la taille ou la complexité

Figures féminines : quand la représentation de la femme est présente

Stèles : modèle de monument aux morts le plus courant. Ce choix ouvre une nouvelle page plus détaillée. (stèle avec coq, poilu, photos, etc...)

Poilus : De métal, de pierre ou autre, bas relief ou ronde bosse. Deux grandes catégories : le Poilu laïc, sans signe religieux, conforme à la loi et le Poilu religieux.

Minimum & Recyclage : ce qu'on a pu faire de plus simple, voir le simple recyclage d'un calvaire ou d'une tombe.

Fantaisie

et Dieu dans tout ça ?

on peut circuler dans ces pages en déroulant l'écran.

A ces monuments commémoratifs de la guerre de 14-18 s'ajoutent, ponctuellement, d'autres monuments, guerre de 70, de 39-45, monuments dédiés à la résistance, à la guerre d'Algérie. On retrouve aussi quelques mémoires des guerres de Napoléon, de Madagascar...

On ne peut penser sans émotion à ces jeunes hommes extraits de leur campagne, d'un pays dont ils ne connaissaient souvent que le chef-lieu de canton ou la ville de foire comme point le plus éloigné, pour aller mourir dans des lieux dont tous leurs parents et amis ignoraient jusqu'à l'idée de leur existence. Que représentait Madagascar pour des gars de 20 ans de Saint-Romain la Motte, morts là-bas en 1895 et 1897 ?

Dans le département, les monuments aux morts sont en général bien entretenus. Fleuris, repeints, voire restaurés, parfois déménagés en fonction des aléas de la circulation, ils restent un point important dans les villages. Dans les villes plus importantes par contre, on a parfois du mal à les trouver, le passant ordinaire n'ayant qu'une vague idée de la chose...

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